Surconnecté, voilà comment on pourrait décrire le monde d'aujourd'hui.
Smartphones, ordinateurs, tablettes... on ne peut pas le nier, nous sommes connectés en permanence. Les nouvelles technologies ont permis de grandes avancées dans le domaine de la communication et ont carrément chamboulé notre quotidien depuis plusieurs années maintenant.
D'après l'Institut national de la statistique et des études économiques du Grand-Duché de Luxembourg, 95% des internautes se connectent tous les jours ou presque, le plus souvent via leur smartphone (83%).
Mais il ne faut pas se leurrer, si nous passons énormément de temps connecté, nous en perdons forcément autant dans notre "vie réelle". De plus, nous sommes sur sollicités : il faut être joignable partout, tout le temps. Que ce soit au travail ou dans notre vie privée : notre cerveau n'a pas de pause.
Forte de ce constat, l'opinion publique commence à comprendre les effets néfastes d'un tel mode de vie et commence à prôner un "droit à la déconnexion".
C'est dans cette optique que de nombreuses entreprises ont instauré des "journées sans mails". Parmi ces grosses sociétés, prenons par exemple le géant du e-commerce PriceMinister, chez qui le PDG a décidé d'appliquer cette politique une demi-journée par mois.
" Des personnes dans l'open space ne se parlaient plus, ils s'envoyaient des e-mails alors qu'ils étaient assis à côté ", Olivier Mathiot, PDG PriceMinister
De nouveaux concept voient alors le jour, comme celui de "digital detox".
Il semble capital d'arriver à se détacher de ce monde virtuel si chronophage pour nous et si déshumanisant, car, finalement, depuis que nous pouvons être connecté aux gens 24 heures sur 24, nous n'avons jamais été si éloigné.
SI les connexions ponctuelles restent très positives - elles permettent de maintenir une certaine sociabilité et nous apportent une forme de divertissement nécessaire - il convient néanmoins de ne pas passer trop de temps sur nos smartphones, tablettes et autre ordinateurs pour éviter tout risque de stress et d'isolement et même une possible addiction.